Selon le syndicat, ces pièces – des maillons destinés à des armes automatiques – auraient pour destinataire final l’armée israélienne. Le chargement devait transiter par le port de Marseille-Fos ce jeudi après-midi. Après vérification, les dockers ont mis le conteneur de côté et refusé de le charger sur le navire à destination d’Israël.

Dans un communiqué, le syndicat déclare : « Les dockers et portuaires du Golfe de Fos ne participeront pas à ce qu’ils considèrent comme un génocide en cours orchestré par le gouvernement israélien ».

Le texte précise que les dockers se positionnent « contre toutes les guerres » et affirment « soutenir la paix entre les peuples ». Ils dénoncent également les conséquences humanitaires des conflits armés, sans pour autant citer de sources précises ou de contexte géopolitique.

La société Eurolink, directement concernée par cette action, n’a pour l’heure pas réagi. Cette initiative est révélatrice du climat de plus en plus hostile à l’égard d’Israël en France et en Europe, alimenté par les médias et les prises de position des gouvernements.